(Re)Vivre à Tahiti : Mon bilan après 6 mois
Voilà maintenant six mois que j’ai posé mes valises à pour vivre à Tahiti.
Après 17 années passées en Métropole pour mes études et ma carrière, j’ai pris la décision – mûrement réfléchie – de revenir sur l’île qui m’a fait naître et où j’ai grandi. Ici je me sens à la maison. J’ai passé mon enfance entre Moorea et Tahiti, bercée par le son des vagues et entourée d’une nature incroyable. C’était une évidence : je voulais offrir la même enfance à mon fils.
Pourquoi je suis revenue vivre à Tahiti
Voir mon fils courir pieds nus sur la plage, s’émerveiller devant un coucher de soleil sur Moorea, le rythme de vie… Pour moi, ça n’a pas de prix. Je voulais qu’il grandisse dans un environnement chaleureux, bienveillant, à l’image des Polynésiens.
Les clichés sur « la vie en vacances toute l’année »
On me dit souvent en message privé : « Quelle chance de vivre à Tahiti. C’est comme vivre en vacances toute l’année… ».
Alors oui, mais non… C’est vrai que vivre à Tahiti, c’est profiter d’un cadre unique, d’une lumière magique, des paysages à couper le souffle. Mais la « chance » n’a rien à voir là-dedans. C’est le fruit de quatre années de préparation, de nombreux sacrifices et de travail acharné. Rien n’est tombé du ciel, nous avons créé cette opportunité.
Le revers de la médaille
Vivre à Tahiti, c’est aussi composer avec :
- Un coût de la vie très élevé, car beaucoup de produits sont importés
- Des ruptures de stock fréquentes : parfois pendant plusieurs semaines, même pour des produits essentiels (comme le lait de riz de croissance pour notre fils, intolérant au lactose ou du matériel professionnel bien spécifique).
- Une tension immobilière énorme : notamment depuis le Covid. Les prix flambent, l’offre se réduit…
- L’isolement géographique : Vivre à Tahiti, c’est vivre sur une petite île en plein milieu de l’immense océan pacifique. C’est être loin de tout… notamment des gens qui nous manque
- Un marché professionnel réduit : Ici, c’est un peu le « paradis des photographes », c’est qui est en partie vrai. Sauf que, c’est aussi un micro-marché dans lequel il faut trouver sa place sans marcher sur les pieds des autres
Et malgré tout…
Quel bon choix on a fait de revenir sur cette île que j’aime tant. Retrouver mes amis d’enfance, mon école, passer devant mon ancienne maison à Arue, prendre un verre à l’hôtel où mes parents travaillaient… et partager tout cela avec mon fils et mon mari.
Et moi, malgré les défis, les imprévus, le coût de la vie… je suis profondément heureuse de vivre à Tahiti.
Si toi aussi tu vis à Tahiti ou si tu es de passage et que tu souhaites immortaliser ton voyage, n’hésite pas à me contacter ici ou par email à samhemeryphotography@gmail.com pour organiser un shooting photo ensemble !